tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post131908723578519811..comments2024-03-19T17:07:22.134+01:00Comments on Pour les hommes, c'est impossible: La pédophilie des clercs encore...PRhttp://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-77177049348932916262018-08-19T19:28:52.672+02:002018-08-19T19:28:52.672+02:00Merci, cher confrère, de parler clairement et cour...Merci, cher confrère, de parler clairement et courageusement. Je ne suis pas un prêtre révolutionnaire mais on aimerait voir un peu moins d'évêques qui essayent de se cacher derrière leur crosse en laissant tomber leur mitre sur les yeux pour ne pas voir. La description de l'évêque courtisan est parfaite. Un vrai portrait tiré des caractères de La Bruyère. Je ne donnerai pas le prénom parce que tout le monde le reconnaît. Sauf lui, qui ne comprend pas que tout le monde voit son arrivisme forcené. Et qui ne comprend pas pourquoi on voudrait l'empêcher de continuer. Il n'éprouve aucune vergogne et quand il sera chassé de son siège par les fidèles excédés, il ne comprendra toujours pas. Comment a-t-on pu en arriver là ? Toujours est-il que nous y sommes et que bien des perspectives pour s'en sortir sont mentionnées dans ce billet bien tourné et réfléchi. Mon soutien accompagne mon merci. Père Pierre Vignonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-78365376828637910342018-08-19T12:11:10.869+02:002018-08-19T12:11:10.869+02:00A propos de la différence de degré et d'essenc...A propos de la différence de degré et d'essence du sacerdoce des fidèles et du sacerdoce ministériel. Si on regarde les textes avec acribie, comme Jean-François Chiron duquel je tiens tout cela, c'est assez compliqué. Il faut premièrement voir d'où vient ce texte de Vatican II et ce qu'il modifie par rapport à ses sources, Trente ou Pie XII.<br />Il faut ensuite remarquer que rien n'est dit de qui est le plus haut degré et qu'habituellement Vatican II ne parle pas de sacerdoce ministériel mais presbytéral. Je pense effectivement qu'il y a une différence non seulement de degré, qui pourtant existe, mais d'essence. Car le sacerdoce baptismal est sans doute aucun une affaire plus vaste, qui ne se situe pas dans la même dimension.<br />Il se pourrait bien qu'il y ait un sacerdoce existentiel, celui des baptisés, et un autre fonctionnel ou ministériel. En parlant ainsi, la différence d'essence ne va pas dans le sens que l'on allègue habituellement. Le sacerdoce des fidèles parait plus vaste, puisque certains d'entre eux reçoivent en outre la fonction de service.<br />On trouve même dans la première lettre de JPII aux prêtres les lignes suivantes : « […] nous devons comprendre notre sacerdoce ministériel comme une “subordination“ au sacerdoce commun de tous les fidèles […] » (JP II, Lettre aux prêtres pour le Jeudi saint 1979, DC p. 358).<br /><br />Je l'accorde, là où cela se complique, c'est quand on fait le lien entre ministère et eucharistie. Vatican II n'a pas supprimé le "pouvoir" de consacrer.PRhttps://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-39086306546373058912018-08-18T15:56:02.807+02:002018-08-18T15:56:02.807+02:00Merci, Patrick. Deux choses à chaud :
- Tu promeus...Merci, Patrick. Deux choses à chaud :<br />- Tu promeus en passant le "ni partir, ni se taire", mot d'ordre de la CCBF, au moment précis où un certain nombre de ceux et celles qui "marchent" avec elle depuis bientôt 10 ans font le constat du caractère quasi-obsolète de la chose. J'ai personnellement cessé de fréquenter le culte dans ma paroisse tout récemment tellement l'empreinte cléricale (narcissisme, comportement autoritaire, fétichisme des outils du sacré, condescendance, inculture, moralisme, etc.) va croissant. Suis-je, sommes-nous partis ? Pas forcément dans la mesure où nous continuons (et vivons en partie de cela) de participer à des groupes, des associations, des structures de la boutique... Mais cela parce que le pachyderme autorise finalement des choses dans ses failles et ses contradictions. Pas question en revanche d'une reconnaissance quelconque. Le souhait de Moingt que des évêques autorisent des initiatives (centre pastoral expérimental, paroisses électives, etc.) est tout simplement pieux (en tout cas, dans nos parages...). Un vicaire général très sûr de son pouvoir nous disait l'autre jour, en réponse à celui qui lui disait qu'il était inspiré par la théologie de Moingt : "Qui, aujourd'hui, lit Moingt ?". Il aurait dû dire : qui aujourd'hui lit ?<br />- Le nœud de l'affaire, tu le suggères, c'est le culte eucharistique, tel qu'il est présentement institué (ou, plus exactement, pratiqué) comme dernier (ou "premier") moteur du sacré et donc de l'autorité, de la toute-puissance, etc. (aux antipodes de la sainteté, donc). Comment veux-tu qu'il soit touché à cela ? Ou alors, nous serons tous morts depuis longtemps. <br />La question demeure donc : que faisons-nous MAINTENANT ? Ne pas se taire, OK, mais rester où ?Loïc de Kerimelhttps://www.blogger.com/profile/02528875826603767863noreply@blogger.com