tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post3377635566970506864..comments2024-03-19T17:07:22.134+01:00Comments on Pour les hommes, c'est impossible: "Ceci est mon corps" (Fête du saint Sacrement)PRhttp://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-75582146903990440142014-06-21T13:15:43.514+02:002014-06-21T13:15:43.514+02:00Il n'y a pas de mauvaises questions, ou provoc...Il n'y a pas de mauvaises questions, ou provocantes.<br />Vous n'avez pas besoin d'un intermédiaire, ou du moins, le seul médiateur, c'est Jésus. Par le baptême et la confirmation, tous sont configurés au Christ.<br />Ainsi donc, si un intermédiaire il y a ce n'est pas le prêtre. Ce serait plutôt le corps du Christ, le corps des disciples. C'est ce corps qui se nourrit du sacrement pour devenir ce qu'il est.<br />Et, si je puis me permettre, votre théologie est encore trop tridentine ! Car ce n'est pas moi qui communie, mais l'Eglise, la communauté. En communiant, elle devient ou devrait devenir communion.<br />La question n'est donc plus celle de la nécessité d'un intermédiaire, mais celle du sens de la communion qui est la construction de l'Eglise, entendons, la construction de l'humanité réconciliée dont l''Eglise constitue les prémices.<br />Le prêtre ne fait que signifier cela.PRhttps://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-90033596463408382762014-06-21T11:48:07.315+02:002014-06-21T11:48:07.315+02:00Ne pas croquer l'hostie ? On raconte encore ce...Ne pas croquer l'hostie ? On raconte encore ces bêtises aux enfants de 2014 ? Le ciboire m'en tombe des mains ! Et on voudrait que je reste dans cette institution-là ?… Enfin bref…<br />———————<br /><br />Sur le fond, je partage assez vos propos. Je me souviens d'avoir échangé avec un "bon chrétien" sur mon positionnement au regard de l'institution appelée église, par rapport à ma « fréquentation » de l'Évangile. Sa question centrale était : « crois-tu à la présence réelle ? ». J'avais répondu quelque chose du genre : « je me nourris de l'Évangile et je bois les paroles de Jésus… ! » Cela ne l'avait pas convaincu… <br /><br />Cet épisode que les chrétiens appellent institution de l'eucharistie m'a toujours profondément troublé et marqué. C'est à la fois pathétique, fou, démesuré, amoureux, sublime et fragile à la fois, et pour tout dire un geste d'amour intensément « croyant » de l'homme.<br />Qu'à partir de là on ait construit toutes sortes de théories totalement intellectualisées révèle une intense désolation. <br /><br />Comme vous le dites, je crois, la seule véritable compréhension accessible pour approcher ce geste d'amour et sa part de mystère, c'est le parallèle que l'on peut faire avec l'amour des époux.<br />Lorsque mon épouse me dit je t'offre mon corps, il est pour toi, c'est bien tout entière qu'elle se donne. Je ressens alors l'intensité unique de ce don-là et l'extraordinaire cadeau que cela représente. Et je ne parle pas ici uniquement de la relation sexuelle. Ce don-là m'oblige, il me responsabilise dans ma réalité d'homme. Il m'invite à une réciprocité qui engage et génère une manière de vivre ses actes et sa responsabilité.<br /><br />Si je lis cet épisode de l'Évangile avec au fond de moi-même cette perception intérieure de ma relation de couple, tout en sachant bien entendu qu'il s'agit là aussi de bien autre chose, je peux rentrer un peu plus loin dans la compréhension de « ceci est mon corps pour vous » peut-on faire don plus intense et plus dépouillé. Jésus aurait pu ajouter : faites-en ce que vous voulez ou : faites-en bon usage…<br />Un tel don d'amour, il me semble qu'il y a une seule alternative. Ou c'est : oui j'en veux ; ou c'est : non garde ton truc…<br />Et si c'est oui, il va bien falloir essayer de vivre cette histoire d'amour à la mesure du don ainsi reçu.<br />Dans mon couple, c'est elle qui m'a appris l'intensité du don possible. Dans ma vie, j'essaye d'approcher cette intensité de l'amour reçu de cet Ailleurs qui est Lui, Jésus, et "Plus-que-lui"….<br />------------<br /><br />Me reste cependant une question. Je ne communie jamais.... (enfin la dernière fois doit remonter à des années et des années....). <br />Pourquoi ?<br />Et si consciemment, je croque un morceau de pain, habité des paroles de Jésus et du "faites ceci en mémoire de moi" Ça ne vaut rien pour un chrétien ? (je dois même être sacrilège ou un truc du genre....)<br />Pourquoi faut-il qu'un intermédiaire, labellisé curé, ait prononcé ces paroles à ma place, pour que "ça marche" ?<br />Ma question ne se veut NULLEMENT provocatrice !le voyageurhttp://alainx5.blogspot.frnoreply@blogger.com