tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post605402601953314922..comments2024-03-19T17:07:22.134+01:00Comments on Pour les hommes, c'est impossible: Vatican II contesté par les autorités de l'EglisePRhttp://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-79215263159355519502013-02-18T12:58:37.706+01:002013-02-18T12:58:37.706+01:00Le concile Vatican II sait que l’on peut reconnaît...Le concile Vatican II sait que l’on peut reconnaître la justesse des thèses luthérienne sans perdre sa catholicité. On est sorti de la polémique anti-protestante. Le décret sur le ministère et la vie des prêtres (Presbyterorum ordinis) distinguent soigneusement sacerdoce et presbytérat. Lumen Gentium 10, la constitution sur l’Eglise, article sacerdoce ministériel et sacerdoce baptismal. Ce faisant, on conserve l’appellation sacerdotale pour les prêtres. Tout cela est en fait un faux problème, si les prêtres ne sont pas sacerdotes. Car ce qu’il faut articuler c’est sacerdoce de tous les fidèles (donc aussi de ces baptisés qui sont prêtres), qui est un sacerdoce commun, c’est-à-dire que c’est comme peuple que l’on est sacerdotal, et presbytérat. Jean-Paul II achève le mouvement dans sa lettre aux prêtres de 78 disant que le sacerdoce des prêtres est subordonné à celui des fidèles.<br />Or depuis une vingtaine d’années on resacerdotalise le presbytérat. Cela se voit par exemple dans le recours au costume ecclésiastique, dans la restriction de la place des femmes dans le chœur (y compris des filles comme servantes d’autel), la place importante données aux célébrations et à la présence du prêtre dans l’église (adorations, permanences de confession), etc., etc.PRhttps://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-87151083031088273472013-02-18T12:57:49.773+01:002013-02-18T12:57:49.773+01:00Voilà un résumé (!) en deux parties de l'usage...Voilà un résumé (!) en deux parties de l'usage lexicographique... et idéologique.<br />Bonne lecture !<br /><br />En grec, prêtre se dit hiereus (que l’on retrouve dans hiérarchie ou hiératique), un mot où se fait entendre le sacré, comme dans la traduction latine sacerdos. Ce mot n’est jamais employé par le Nouveau Testament pour désigner des ministres chrétiens. Il est bien sûr utilisé pour parler des prêtres juifs ou païens. (En français, il n'y a qu’un seul substantif, mais deux adjectifs, presbytéral et sacerdotal.)<br />Parmi les ministères du le Nouveau Testament, on trouve, à Jérusalem notamment, selon une manière juive de penser (par ex. Mc 11,27), des anciens, en grec presbuteroi (cf. presbytie). La bible latine traduit par seniores. La transcription presbiteri n’est pas du bon latin !<br />Ainsi donc, il n’y a pas de sacerdotes dans le Nouveau Testament, mais seulement des presbyteri. Deux exceptions doivent être soulignées. Premièrement et uniquement dans l’épître aux Hébreux, Jésus est appelé sacerdos. Mais si je puis dire, Jésus n’est pas chrétien ! Deuxièmement, le peuple est dit sacerdotal dans la première épitre de Pierre et dans l’Apocalypse. On retrouve cela dans le rite de l’onction, au baptême, où il est dit que le néophyte est configuré au Christ, prêtre, prophète et roi.<br />Un sacerdos est un homme du culte, du sacré, qui offre les sacrifices, un intermédiaire entre la divinité et le peuple. Si un tel homme existe pour les chrétiens, c’est Jésus. Ou alors, désormais, tous prêtres dans le grand-prêtre qu’est Jésus, nous offrons à Dieu le sacrifice spirituel, notre vie (Cf. Rm 12,1). Nous intercédons par Jésus pour tous les hommes.<br />Les ministères du Nouveau Testament consistent quasi-exclusivement dans l'annonce de la parole. Cela ne veut pas dire que ces ministres ne baptisaient pas, ou ne rompaient pas le pain. Mais de façon général, c’est la communauté qui rompt le pain, qui est assidue à la fraction du pain.<br />Très vite cependant, le vocabulaire sacerdotal est entré dans la langue chrétienne. Non qu’il se mette à y avoir des sacerdotes, mais que n’ayant comme Ecritures que ce que nous appelons aujourd’hui le Premier Testament, on en fit une lecture allégorique. Ceux qui sont responsables des communautés ne sont pas des sacerdotes, ils n’offrent pas de sacrifices. Mais ils tiennent une place que l’on peut comprendre en relisant ce qui est dit du sacerdoce mosaïque, aaronique (le sacerdoce de Jésus est selon l’ordre du roi Melkisedek, c’est-à-dire non héréditaire, non de clan, mais sui generis).<br />Peu à peu une sacerdotalisation du vocabulaire se fait jour, oubliant l’allégorie de sorte que l’on dira, sans s’apercevoir qu’il ne devrait pas s’agir d’un premier degré de sens, des sacerdotes chrétiens.<br />Luther a violemment contesté cette dérive. Sa critique du clergé est à la hauteur du scandale clérical de l’Eglise du Pape. Il revendique le sacerdoce commun des fidèles. Sa position est scripturairement juste. Elle contredit l’usage de l’Eglise du 16ème siècle. Le concile de Trente condamne presque mot pour mot ces thèses. C’est la canonisation, au sens littéral, du sacerdoce.PRhttps://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-49122130228765063572013-02-18T08:49:50.713+01:002013-02-18T08:49:50.713+01:00J'ai essayé de corriger la mise en page. J'...J'ai essayé de corriger la mise en page. J'espère que c'est mieux. Je te réponds sur le fond sans tarder.PRhttps://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.com