tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post7544571723101030989..comments2024-03-19T17:07:22.134+01:00Comments on Pour les hommes, c'est impossible: N'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon fric ? - Mt 20,1-16 (25ème dimanche)PRhttp://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-4226353463576046142011-09-21T13:52:52.994+02:002011-09-21T13:52:52.994+02:00Le travail mérite salaire,
Je trouve la formu...Le travail mérite salaire,<br /><br /> <br /><br />Je trouve la formulation de la phrase des pauvres ouvriers : "C'est que personne ne nous a loués" est très touchant. Leur réponse est vide de vanité. Ils sont là et ils attendent.<br /><br /> <br /><br />"Il en vit d'autres sur la place sans rien faire". (Matt 20-3) Attendre sans rien faire n'est-ce pas l'enfer. Attendre ne nécessite pas-t-il une sacré force pour le vivre? attendre n'est-il pas un travail, dans le sens qu'il consomme une énergie folle et énervante, dur à supporter?<br /><br /> <br /><br />et c'est Dieu qui s'intéresse à ceux qui attendent en se demandant : "Pourquoi vous tenez-vous sur la place sans rien faire?" (Matt 20-6) Dieu est là où nous l'attendons jamais. Il est notamment dans le silence de l'attente, prêt à nous tendre la main, l'acceptions-nous ou nous le rejetons?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-77080573326879810612011-09-20T19:39:06.157+02:002011-09-20T19:39:06.157+02:00Lorsque mes enfants étaient petits, il y avait cet...Lorsque mes enfants étaient petits, il y avait cette question, qui revenait parfois, sous une forme explicite ou induite et qui pourrait se traduire ainsi : « Lequel d'entre nous aimes-tu le mieux ? »<br />Je répondais que l'amour d'un père n'était pas comme un gâteau à partager. Il était plutôt une source qui coule et à laquelle on peut s'abreuver sans compter. Une de mes filles, maintenant jeune mère, me rappelait cela il n'y a pas si longtemps…<br /><br />Si Dieu existe, et s'il est la perfection qu'on veut bien lui accorder, si Jésus qui en parle comme de « son père », nous explique que si nous autres, humains, essayons d'aimer au mieux nos enfants, alors Dieu… fait encore bien mieux au palmarès de l'amour… Nous voila bien empêtrée avec ce : "Dieu toujours mieux dans tous les cas"…Et finalement l'homme n'a plus qu'à aller se rhabiller…<br /><br />Alors, forcément, de cet amour-là, nous n'en voulons pas, si je comprends bien l'un des messages de votre texte.<br />Et en effet rien de plus pénible que les parfaits en tout !<br /><br />Je pense que l'homme n'est pas apte à recevoir ce « comblement total »<br />il lui faut « se garder de recevoir le tout » comme vous le dites. On le voit au quotidien dans les relations humaines, qu'elles soient affectives ou pas. Nous avons, inscrit au fond de nos cerveaux, une sorte de « méfiance reptilienne ». Celle que tôt ou tard les choses en ce domaine tourneront mal. A notre désavantage.<br /><br />Ce qui me préoccupe c'est le chemin à parcourir, CONCRETEMENT pour qu'apparaisse - si tant est que cela soit possible - ce que vous appelez « la vraie nature de l'humanité, la divinité que Dieu lui donne ».<br /><br />Comme vous le savez, je ne suis pas "croyant", au sens que vous, les chrétiens donnez à ce mot. Cela ne m'empêche pas de vous rejoindre à une certaine jonction, avec « la croyance » qui est la mienne et que je pourrais peut-être écrire comme suit : « la vraie nature de l'humanité, c'est la progressive humanisation de l'Homme, qui porte en lui même plus que lui-même, une sorte de dimension de transcendance inhérente à cette nature, mais qui n'est pas d'ordre divin. Mais, sur ce chemin de l'aventure humaine, et pour y parvenir l'homme s'invente des divinités bénéfiques, qui ont la même fonction qu'un catalyseur dans une réaction chimique.<br /><br />Une démarche d'intériorité permet de s'extraire de ce besoin sociologique de divinités (ou d'un Dieu unique), ce qui ouvre plus largement sur ce Mystère de l'aventure de l'Homme, chargé de son propre Destin et qui n'est donc pas inscrit dans une histoire écrite par avance par un Autre, qui aurait Toute Autre Existence dans un Ailleurs, et en quelque sorte nous « manipulerait pour notre bien », pour la réussite de Son Projet. L'être humain n'ayant plus alors que la seule liberté … de dire oui au Projet de cet Autre… Et s'il s'avise de dire non… Il brûle en enfer ! comme le répète à l'envie la Bible.<br /><br />Ce programme-là n'est pas vraiment séduisant…AlainXhttps://www.blogger.com/profile/00402691466947132991noreply@blogger.com