tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post592147781744617587..comments2024-03-19T17:07:22.134+01:00Comments on Pour les hommes, c'est impossible: La transmission de la foi (M. Bellet)PRhttp://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-22379387729367141472013-02-13T11:50:49.389+01:002013-02-13T11:50:49.389+01:00Comment cela, "Dieu est amour" n'est...Comment cela, "Dieu est amour" n'est pas une réponse ?<br />Si réponse veut dire solution, résorption, dissolution de ce qui interroge, vous avez raison. Mais vous n'en trouverez pas de telles réponses. Ou du moins si, vous en trouverez, mais elles ne marchent pas, parce qu'elles ne peuvent pas marcher.<br />La réponse dont il s'agit est réponse à un appel et non ce dont il s'agit dans un examen, la bonne ou la mauvaise réponse.<br />Je découvre ces jours une citation de Rahner, sans référence malheureusement (mais d'avant 1969) :<br />"Le christianisme n'est pas la formule qui explique totalement le monde, il est don intime et radical de soi-même au mystère de l'amour qui appelle, qui pardonne et qui se communique."<br />Oui, l'évangile est corrosif, ce qui ne veut pas dire qu'il ne soit pas tendresse. Oui, il est déconstruction parce que toujours nos sécurités, y compris spirituelles, sont dénoncées comme telles, pour nous rendre à l'aventure, au vent de l'Esprit, à l'avenir réconcilié, au souffle du désir. N'est-ce pas exactement pour cela que nous entrons en carême, que nous allons au désert ?<br />Comme le dit Bellet, ce n'est pas banal ce 'Dieu est amour" si cela signifie justement notre destinée, notre vocation, la vie divine.<br />Je ne sais pas bien quoi dire de plus. Y aurait-il plus à dire que l'évangile ? Seulement à apprendre à se plier à sa force de délocalisation, si je puis dire, sa lutte contre les idoles, y compris celles que construit le catéchisme.<br />Je vous l'accorde, trouver les mots d'une aventure sui generis n'est pas chose aisée. Ils viendront de ce que nous nous livrons à cette aventure, laquelle n'est authentique que dans le souci des frères, la charité.PRhttps://www.blogger.com/profile/13385952085584250584noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-501679926842605102013-02-13T10:47:21.529+01:002013-02-13T10:47:21.529+01:00Merci de soumettre à notre médiation cette magnifi...Merci de soumettre à notre médiation cette magnifique citation. Je partage d'ailleurs l'analyse d'anonyme. La réponse, "Dieu est amour" précédée dans la citation de Bellet du puissant rythme de l'hymne à la charité de la lettre aux Corinthiens est puissamment déconstructrice. C'est là que ce trouve ce que Jacques Ellul désignait comme "La subversion du christianisme". La capacité de cette Parole à échapper à la chape des mots et des concepts a sauvé l'Évangile de l'institutionnalisation et le l'idolatrie.P.Phttps://www.blogger.com/profile/09128306095437698194noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6061388609179953746.post-8630385056911837062013-02-12T19:28:18.871+01:002013-02-12T19:28:18.871+01:00Merci de ces extraits, je suis "l'anonyme...Merci de ces extraits, je suis "l'anonyme" du précédent billet. <br />Je crois bien comprendre la vanité de toute parole qui ne soit pas d'abord écoutante, de toute parole qui se situe en-dehors de la relation à qui elle s'adresse. Mais tout de même, je ne veux pas lâcher ma question : si tout doit s'entendre, si tout doit se vouloir, si tout doit être cru, si tout doit être espéré, comment répondre à cette question si bête qu'elle en est insupportable : qui est Dieu ? Ce que dit M. Bellet, ce que je dis souvent par désespoir de ne pas trouver d'autres mots que ceux du quotidien, "Dieu est amour", n'est pas une réponse. Ou alors, si, c'est une réponse qui exclut toutes les autres et qui déconstruit tout ce que l'Eglise dit du Dieu qu'elle annonce. Bref, je suis perdu Si j'en crois ce que vous dîtes, c'est sans doute une très bonne chose.Anonymousnoreply@blogger.com