31/01/2024

Christ crucifié et ressuscité

On peut aimer ou non une œuvre. En revanche, on doit pouvoir se mettre plus ou moins d'accord sur ses qualités techniques et artistiques.

L'image qui fait polémique n'est qu'une affiche qui sera dans les vitrines et prospectus touristiques (contexte en bonne partie commercial donc). L'archevêque n'a pas commenté ce qui s'est fait sans lui, si ce n'est pour inviter à contempler le Christ.
 
Les Christ rassemblés ici ne sont pas tous nus ; au Rédempteur de Michel-Ange à la Minerve (v. 1520) a été ajouté un perizonium. La photo du Ressuscité de Fantoni n'est qu'un détail qui fait qu'on ne voit pas le tissus qui recouvre ces jambes. Seuls Michel-Ange, Cellini et Greco, de ce que j'ai retrouvé proposent une nudité totale. Sans doute, Caravage représente le Christ le plus juvénile. Chez le Michel-Ange de la maturité, plus rien de l'éphèbe mais la force des muscles.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7c/Cristo_portacroce_michelangelo.jpg 
Première version du Rédempteur de Michel-Ange, v. 1516, abandonnée à cause d'une veine noire sur le visage du Christ. (Eglise de Bassano romano)
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0b/Michelangelo-Genius_of_Victory-Palazzo_vecchio3.jpg
 
 
 
Le très tridentin F. de Zurbaran v. 1635. Christ en croix avec saint Luc (autoportrait du peintre)

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/dc/Francisco_de_Zurbar%C3%A1n_046.jpg
 
 
F. de' Rossi dit Salviati, Incrédulité de St Thomas, v.1645, Louvre (détail) et
Caravage, La flagellation, 1607 Naples (détail)

 
Deux Dali, au musée du Vatican, 1954 et 1960
    


 
 
 
 


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