27/10/2011

25° aniversario del encuentro des Asis

Hoy, el Papa está en Asís con los repre-sentes de las religiones en el mundo. Es un encuentro muy importan-te para la paz en el mundo. Sabemos que la concordan-cia entre las naciones pasa también por las religiones. Nos podemos alegrar que los cristianos tengan la posibilidad y la voluntad de servir tal proyecto.


Pero hay más importante. Este encuentro es un acto en la recepción del último concilio, Vaticano secundo. La Iglesia romana, nuestra Iglesia, puede aparecer en medio de las religiones, haciéndose semejante a ellas. Hay un risco de relativismo. ¿ Seria la fe católica una producción cultural, expresión de las tradiciones de los ancestros ? ¿ No es la verdad revelada por Dios ? El encuentro de Asís en 1986 y su celebración y renovación ¿ no serian la renunciación a la verdad de la única fe ?


Después y con el último concilio hemos aprendido que la verdad católica no es exclusiva. Decir que la fe católica es la verdad, no significa que las otras religiones serian solamente error y mentira. “Debemos creer que el Espíritu Santo ofrece a todos la posibilidad de que, en la forma de sólo Dios conocida, se asocien a este misterio pascual.” (GS 22,5). Habla el Concilio de elementos de gracia y de verdad (AG 9). “La Iglesia católica no rechaza nada de lo que en estas religiones hay de santo y verdadero. Considera con sincero respeto los modos de obrar y de vivir, los preceptos y doctrinas que, por más que discrepen en mucho de lo que ella profesa y enseña, no pocas veces reflejan un destello de aquella Verdad que ilumina a todos los hombres.” (NA 2)


7 commentaires:

  1. À partir du moment où une religion estime qu'elle détient la vérité révélée par Dieu. (par le "vrai" évidemment !) Ne se place-t-elle pas immanquablement en position de « supériorité » par rapport aux autres ?
    En supposant que cela soit vrai, tout autre religion devrait se soumettre à elle.
    Et comme les autres religions prônent la même chose. La victoire ne peut être remportée qu'en application de « la loi du plus fort ».
    certes on peut penser que cela apportera une certaine paix dans le monde,par soumission et contraintes…
    cela me fait penser à Tito et l'(ex)Yougoslavie, peut-être parce que j'ai des amis serbes… (Oui je sais… Des massacreurs !). La paix par la force. Mais ça ne change pas le coeur… On voit bien ce qu'il en est quand apparaît une « révolution ». Les antagonismes séculaires ressurgissent aussitôt. Avec leurs conséquences désastreuses…
    Pauvre humanité finalement !

    Nous rêvons tous d'une paix mondiale et de fraternité…. Faute d'y parvenir un jour, on a "inventé" une vie "ailleurs" après la mort…. Et bien avant la chrétienté…. Finalement dur dur d'accepter notre inéluctable finitude….

    La paix par l'amour… Cela supposerait d'autres comportements des religions monothéistes…
    Une sorte de conversion… À Jésus par exemple…
    Je pense à cette phrase célèbre : « on attendait un sauveur… On a eu une religion… »

    Oui je sais, je dérange !
    Même quand vous publiez en espagnol…
    :-))

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  2. Je regrette que vous nous entraîniez dans de nouvelles conversations alors que la précédente ne me semblait pas terminée...
    D'autant qu'il y a beaucoup de choses dans vos lignes, pas toujours très bien coordonnées, si je puis me permettre.
    Je ne sais pas jusqu'où je ratifie la proposition selon laquelle la foi chrétienne est la vérité. Je la prends dans mon très court texte (!) comme une évidence partagée par les chrétiens et justement j'y apporte quelques aménagements. une compréhension exclusiviste n'est pas possible. Et de point de vue au moins, je vous rejoins.
    Je pense ensuite que l'affirmation de la vérité de la foi est aussi une affirmation que bien des religions tiennent. Et je le comprends. Le pluralisme les met en face d'un imprévu qui commence à se faire jour avec Lessing et son Nathan der Weise, avec les Lumières. Il a fallu attendre Vatican II pour que l'Eglise catholique, officiellement, apporte des propositions de réponse au défi du pluralisme sans tomber dans le relativisme. Pas sûr que tous les chrétiens aient les mots pour penser cela et j'ai tâché d'en offrir par ces toutes petites citations du dernier Concile.
    Disant cela, je n'ai pas encore vraiment esquiver votre estocade. Je pourrais encore parer le coup en distinguant foi catholique et évangile, voire foi catholique ou Jésus. Je pourrais aussi avec Dostoïevski préférer le Christ à la vérité, et, si cela ne risquait pas d'entraîner à quelque anti-intellectualisme, j'y reconnaîtrais aisément le moyen de ne pas réduire la vérité à une notion.
    Qu'est la vérité lorsque st Jean fait dire à Jésus "la vérité vous rendra libres" ? Quelque chose qui pourrait ressembler à ce qui se joue dans la cure analytique, mutatis mutandis. Mais je résiste à la comparaisons si l'évangile se réduit à ce que l'on appelle le "développement personnel" Si j'ai bien compris mes lectures, je me situerais plutôt en lacanien qu'en anafreudien.
    Abandonner la vérité, qu'il y ait la vérité, et qu'elle soit une, est lourd de conséquences, par exemple en terme de violence. Affirmer que la vérité est une, tout autant, du moins si l'on prétend la posséder.
    La recevoir, s'y rendre comme on rend les arme, s'y livrer désarmé, et non pas demain, mais dans ce monde, peut être un chemin praticable.
    Après ces propos posés, je me lâche...
    On ne peut régler comme vous le faites la question de la vérité, pour les religions ou pour la philosophie, pour tout homme, en deux temps trois mouvements. La violence de la vérité est sur le tapis de la discussion depuis Platon au moins. Excusez la forme, mais votre assimilation de la vérité religieuse à la violence me semble un peu adolescente.
    Tout comme votre affirmation quant à une vie après la mort. Je n'en parlais d'ailleurs pas. Vos simplifications ne sont-elles pas des simplismes ? On n'a pas inventé un monde après la mort, on l'a toujours déjà connu dans l'histoire de l'humanité. Et si je devais m'exprimer sur le sujet, je ne suis pas sûr que vous entendriez ce que vous dénoncez. Il y a tout de même quelques chrétiens qui ont lu Nietzsche et l'on n'est pas tous stupides à raconter des conneries. Si jamais nous osons affirmer une vie après la mort (et encore comment le faisons-nous) peut-être que nous avons un peu réfléchi au sens d'une affirmation aussi incroyable.
    Ce qui me "dérange", ce n'est pas la discussion, les questions aussi implacables soient-elles. Ce qui me "dérange", c'est ce que j'ai osé appeler simplisme, d'une part parce que vous avez autre chose à dire, d'autre part parce que je ne suis pas certain que par eux, vous respectiez votre interlocuteur. Revient la machine de guerre et se retire la volonté de discussion. La violence n'est pas réservée aux religions...

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  3. 1-
    Dès que je montre un désaccord, vous estimez que je mets en oeuvre une machine de guerre. Passons !
    Simplisme ? Raccourci sans doute.
    Reste que l'on m'a appris lorsque je fréquentais l'église catholique, que celle-ci détenait la seule Vérité à laquelle je n'avais d'autre choix que me soumettre. Discours erroné ? C'est en tout cas celui que j'entendais au titre de la parole institutionnelle.

    Je préfère vous voir reprendre les propos de Jésus : "la vérité vous rendra libres", propos que je ne réduis pas au "développement personnel" selon l'acception généralement suspicieuse que l'on donne à ce concept, qui regroupe tout et son contraire… Il serait préférable de parler de développement de la personne humaine dans toutes ses composantes. En ce sens, la mise en vérité avec soi-même, et pour le degré que l'on pourra en atteindre, est libératrice. Se rendre à cette réalité est un chemin ardu, qui demande en effet de déposer les armes, en particulier celles de son système de défense (générateur de violences en raison de souffrances intérieures) consciemment installée et/ou inconsciemment subi. Cette libération, beaucoup de gens qui ont fait un travail sérieux sur eux-mêmes en témoignent. Certes, une thérapie ne résout pas tout, ne comporte pas en soi des réponses aux questions dites existentielles, même si elle amène souvent au bord de celles-ci. Ensuite à chacun de se déterminer selon ses convictions, croyances, et perceptions personnelles. Mis dans le travail lui-même ces questions ne manquent pas d'arriver, telles que "Qu'est-ce que j'ai fait au Bondieu pour….?", où le "pourquoi moi ?" etc.

    Reste la question de ce que l'on pourrait appeler une certaine vérité extérieure ou objective, en quelque sorte indépendante du sujet et de sa perception.
    En ce sens, j'aime l'interrogation de Pilate : « Qu'est-ce que la vérité ? ». Il s'en tient à la sienne. Ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui « la vérité judiciaire » qui le conduit a indiquer qu'il n'y a aucun motif de condamnation. Mais au-delà, la question demeure… Et j'ai peine à croire à une réponse universelle qui vaudrait pour tous.

    Alors soit on est relativiste (chacun croit à ce qu'il veut…) où on est absolutiste, avec les risques de vouloir avoir raison sur autrui, pour le peu que l'on s'estime avoir missions de convertir. Force est alors de constater les violences possibles et avérées. Une de mes patientes, sur laquelle j'avais parait-il une mauvaise influence, fut "exorcisée" en séance de groupe charismatique… Avec force crucifix, incantations, et quelques transes mystiques… Je ne suis pas sûr qu'elle s'en soit remise. En tout cas elle aboutit en psychiatrie…. Lesquels avaient le plus besoin de soins psychiatriques ? Les "bergers" de cette Communauté ? (célébre entre toutes en son temps !!), où la personne que je tentais d'aider ?
    Admettons qu'il se soit agit de "dérives"…. Ce n'en était pas moins "au nom de Dieu"

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  4. 2-

    Ma remarque concernant une vie après la mort est évidemment simpliste dans le cadre d'un commentaire forcément bien trop rapide. Je voulais souligner cet aspect qui se voudrait sans doute consolateur : souffrez ici-bas, mais ne vous inquiétez pas, demain Dieu vous accueillera pour un bonheur éternel…
    Simpliste ? Reste que le clergé a dit ça au petit garçon de 12 ans que j'étais, et dont le corps n'était que souffrance. Il paraît même que j'avais de la chance… En contrepartie j'aurais une place de choix auprès de Dieu, de plus ma souffrance d'enfant innocent pouvait aider à sauver des âmes… Le Jackpot en quelque sorte...
    Voyez-vous, il est des propos de personnes en soutane auxquels on a accordé crédit et une aura de détenteurs de vérités essentielles, qui laissent des traces indélébiles…
    Je raconte ça dans mon livre. Et encore… Je reste allusif autant que possible, par égard pour ceux qui se sont exprimés ainsi. Pardons partiels dirons-nous !

    Ce serait me faire offense de penser que je suis une petite cervelle qui ne se serait pas interrogé sur la mort, ayant flirté avec elle dans l'enfance, ni sur un « après », ni sur un « ailleurs »… Et d'ailleurs, aucun humain digne de ce vocable ne peut y échapper… (Ni à la mort ! Ni aux questions à son sujet !) que j'en vienne à penser qu'il n'y a pas de « vie après la mort », quelles qu'en soient les formes que les hommes ont imaginées, n'est pas une idée en l'air qui me soit arrivée un matin en me levant… Ceci n'est en rien incompatible avec ma foi en l'Humanité en chemin vers un « plus ».

    Pour ce qui est de la précédente conversation. Je n'ai pas oublié. Je vais y revenir très bientôt.

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  5. Je suis loin de penser que vous soyez "une petite cervelle". Je ne crois pas qu'il y ait sophisme de ma part. J'ai marqué mon désaccord avec des propos qui ne me paraissaient pas admissibles dans le cadre de notre discussion.
    Je ne sais pas ce que vous avez vécu. Je peux entendre que cela ne soit pas dépassable. Je dois dire ma stupéfaction devant ce qui me paraît être si violent dans votre expression avec moi qui n'y puis rien, si ce n'est sans doute de ressembler à l'abuseur. Et mes propos veulent juste dire qu'il y a erreur sur la personne lorsque c'est moi qui reçois votre violence.Tout votre travail, et professionnel et analytique, ne vous aura pas donné un peu de paix ?
    Je ne me moque pas. Croyez-le. Nous voilà confrontés à la force du mal et l'impossiblité de s'en sortir. "Pour l'homme, c'est impossible" est d'abord une parole de Jésus.
    Croyez-vous que nous autres membres de l'Eglise, soyons assurés de quoi que ce soit ? Michel de Certeau a parlé de la faiblesse de croire, non pas croire parce que nous serions faibles, au sens de la critique nietzschéenne, mais croire comme dévoilement de notre faiblesse. Et plus les membres de l'Eglise font les coqs à montrer qu'ils savent, plus ils sont dans le déni de la faiblesse à laquelle la foi les conduit. (Ils ne sont pas les seuls à faire les coqs.) Résistance à la conversion. C'est bien compréhensible. Et le Christ a consenti à ce que sa parole servît au contraire de ce qu'elle annonce. La légende du grand inquisiteur le dit avec tant de pertinence.
    Mais qui pourra donner la leçon ? Pour être fidèles au passage de l'Esprit en nous, nous ne pouvons pas reprocher aux autres de ne pas avoir la force d'accueillir leur faiblesse, d'y consentir.
    Peut-être seulement ceux qui ont été victimes peuvent savoir cela, et voilà pourquoi Jésus les dirait bienheureux. C'est l'évangile d'aujourd'hui.
    Nous avons autre chose à nous dire qu'à déverser sur l'autre la violence qui nous mine.

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  6. Le travail analytique n'est ni miraculeux, ni une panacée, tout aussi « sérieux » qu'il ait pu être, et même qu'il soit encore. D'ailleurs il ne s'achève jamais…
    La question de savoir ce qui est dépassable et ce qui ne l'est pas est toujours un point de fracture, toujours aussi douloureux que de se briser un os, pour celui qui s'y trouve confronté. D'autant qu'il jette la figure de l'homme l'intensité de ses faiblesses.

    Mes tentatives de me « rapprocher » des « gens d'église » ont toujours été vouées à l'échec… Probablement devrais-je m'en tenir à distance pour le reste de mes jours. Les victimes de traumatismes marquants (au sens d'indélébiles), craignent tellement le retour de l'agresseur, qu'ils sont sans cesse sur leur garde. D'autant plus sur leur garde que surgit immanquablement le phénomène que vous soulignez avec justesse : « ressembler à l'abuseur ». Alors, comme je le disais par ailleurs, le système de défense se lève automatiquement, tout comme la moindre fumée suspecte déclenche un système de protection incendie. Ceci est forcément lié à l'intensité de la blessure, dont on n'avait pas forcément soupçonné la profondeur à laquelle elle s'était incrustée.

    « Pour les hommes c'est impossible »… Peut-être… Je ne désespère pas de reculer les frontières de l'impossible. Non pas seulement avec mes faibles forces, mais avec la foi qui les sous-tend. (Mais nous ne mettons pas le même contenu sous le mot "foi").
    Si l'on continue votre phrase… Je suppose que le complément automatique est : « mais pour Dieu c'est possible… ».
    Seulement voilà… Ni les faits, ni mon histoire personnelle, ne m'ont apporté la possibilité de ratifier ce deuxième volet.

    On m'a dit que je jetais le bébé avec l'eau du bain…
    Je ne suis pas certain que ce soit uniquement ma propre main qui ait fait basculer la baignoire (l'abbé noir?) ou se baignait l'enfant…

    Cela dit, il me faut faire acte d'humilité et ratifier votre dernière phrase.

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  7. Je ne sais si ce blog, public bien que sans doute très peu visité, est le bon lieu pour continuer l'échange.
    Ne trouvez-vous pas curieux que vous soyez toujours tombés sur des "gens d'Eglise" en qui vous ne pouviez avoir confiance ? C'est un peu comme ces femmes qui ne tombent que dans les bras de maris violents. Elles ne sont évidemment pour rien à la violence des ces hommes, mais pourquoi cela tombe toujours sur elles ? Vous connaissez cela mieux que moi.
    Quant à votre jeu de mot sur l'abbé noir ou en noir, c'est curieux, voilà des années, trente au moins, que je l'ai fait et jamais ne l'ai jamais oublié...
    Enfin, n'imaginez pas que l'achèvement de la citation d'évangile qui donne son nom à ce blog consiste à enfin avoir trouvé ce qui boucherait le trou, béant, du manque. Si jamais il faut continuer la phrase ainsi que vous le faite, alors Dieu est plutôt celui qui creuse davantage le manque. Que l'homme ne puisse s'offrir à lui-même le salut, c'est indispensable de l'affirmer, non par défiance quant à ses capacités, mais contre tous les messianismes politiques ou religieux, qui sont des catastrophes. Que Dieu soit celui qui prendrait la relève de cette incapacité, c'est mal parler s'il ne fait que prendre la place de ce qui est impossible à l'homme. ce serait un dieu à taille humaine, trop humaine.
    La vocation de l'homme, des hommes, c'est la divinisation. Et Dieu, nul ne l'a jamais vu.

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