La semaine de prière pour l’unité des chrétiens, cette
année, revêt un caractère spécial. Il y a 500 ans, le 31 octobre 2017, Luther
publiait ces 95 thèses contre les indulgences. Si vous avez quelques souvenirs
de vos cours d’histoire, c’est en général le minimum qui s’enseigne à propos de
la Réforme.
Nous ne savons pas si Luther a placardé ces thèses sur les
portes de l’église de Wittenberg. Rédigées en latin, et dans un vocabulaire
technique, scolastique, pas sûr qu’elles aient été très accessibles ! Ce
qui est attesté, c’est que ces thèses ont été envoyées à l’université en vue d’une
dispute académique entre docteurs en théologie, dont Luther.
Certain aussi, Luther ne pensait nullement occasionner une
séparation dans l’Eglise. Il voulait seulement dénoncer le système des
indulgences qui lui paraissait, comme à d’autres, particulièrement scandaleux.
Dater la naissance de la Réforme du 31 octobre 1517, veille de la Toussaint,
est un acte rétrospectif. Une fois la rupture consommée, cette date a été
retenue comme l’acte premier de la Réforme. L’excommunication, fulminée par
Léon X, date du 3 janvier 1521. « L’intention de Martin Luther, il y a
cinq cents ans, était de renouveler l’Église, et non de la diviser », a
souligné François ce 19 janvier.
Dans nos paroisses, dans nos vies, nous ne percevons pas
forcément l’actualité de la séparation, nous n’en éprouvons pas le drame ;
cela demeure fort extérieur, à moins d’avoir dans sa propre famille, des
chrétiens de diverses confessions. Pendant des siècles, nos Eglises ont cherché
à avoir raison l’une contre l’autre et ont développé une théologie et une
catéchèse de polémique. Il fallait bien que tous sachent, quitte à caricaturer
les positions, ce qui les distinguait des autres, forcément les méchants,
forcément hérétiques. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare de rencontrer des
relents anti-protestants ou anti-catholiques.
La prière de Jésus pour l’unité ne semble guère nous préoccuper,
qui pourtant dénonce nos fautes : « Pour eux je me sanctifie
moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. Je ne prie
pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront
en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi,
qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé. »
(Jn 17, 19-21) On pourrait multiplier les citations : « À ceci tous reconnaîtront que
vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
(Jn 13,35)
L’épitre aux Corinthiens retenue cette année comme thème de
la semaine de prière dit l’urgence de l’unité : « L’amour du Christ
nous presse. » (2 Co 5, 14) Cinq cents ans plus tard, pouvons-nous
continuer à nous ignorer voire à nous opposer alors que le monde est écarté du
Christ par nos divisions ? Combien de temps serons-nous ainsi effrontément
coupables de la non-foi des autres sous prétexte de défendre la vérité ? N’y
a-t-il pas de vérité, d’authenticité dans la foi des Luthériens et Réformés ?
N’y aurait-il que vérité dans notre manière de témoigner de l’évangile ?
Combien de temps nous priverons nous de boire à la même coupe sous prétexte que
nous ne disons pas exactement la même chose ?
L’unité ne se fera pas par un retour au bercail des brebis
égarées. Il est désormais évident que si les Protestants sont des brebis
égarées, ce n’est pas d’être séparés de l’Eglise romaine, mais, tout comme nous
catholiques, d’errer loin de l’amour du Christ qui nous presse. L’unité se fera
par la reconnaissance pleine et entière de la légitimité et de la valeur de la
compréhension de l’évangile et de la vie chrétienne des uns et des autres. Il
y aura encore demain plusieurs églises, non comme une cacophonie, mais comme
une symphonie où la richesse de la grâce divine trouve à s’exprimer dans des
différences qui s’accordent. Que serait la musique avec une seule note, la
peinture avec une seule couleur, la pensée avec une seule idée ? S’il y a
quatre évangiles, est-ce pour que tous les chrétiens aient la même théologie ?
Nous pouvons parler d’une seule voix bien que ce soit en de nombreuses langues !
Que Luther ait été un chrétien avec son péché et ses
limites, il ne le savait que trop lui-même. La hantise du péché l’a habité
jusqu’à ce qu’il redécouvre, pour qu’il redécouvre, la puissance de la justice
de Dieu, ce Dieu qui nous rend justes par amour. Que Luther ait été et soit
encore un authentique guide spirituel, à l’instar des plus grands saints de nos
Eglises catholiques et orthodoxes, c’est une évidence, certes tard reconnue,
mais reconnue officiellement par Benoît XVI.
Luther redécouvre que la foi est une affaire d’alliance et d’amour.
C’est pour nous, pour toi, que le Christ a vécu. C’est pour vivre que nous
croyons, que nous prions, non pour remplir je ne sais quelle obligation, non
parce qu’il importerait de connaître des choses sur Dieu ou Jésus. Jésus se
donne à nous. Qu’attendons-nous pour l’accueillir ? « Tout est à nous ;
tout ce qu’a le Christ nous est donné gratuitement, à nous qui sommes indignes,
par pure miséricorde […]. Tout ce qu’a fait le Christ, il l’a fait pour nous,
il a voulu que ce fût nôtre. Il a dit : "je suis au milieu de vous
comme celui qui sert". Et encore : « "Ceci est mon corps
qui est livré pour vous". » (Sermon
sur la double justice, Gallimard, p. 210)
La fin des temps (j'arrive) oui vient Seigneur Jésus,
RépondreSupprimerJe pense tout simplement à travers tout c'est discussion qu'il serait avantageux pour tous de rester dans une discussion objective avant tout, car, car cette course folle d'union de tout croyant est un paradigme céleste qui appartient a Dieu seul et en son temps et Dieu seul enlèvera l'ivraie du blé.
Retournons plutôt consulté Dieu et c'est écrit pour ce qui est de la fin des temps de notre temps que Jésus lui-même a lui-même décrit avant de s'aventurer dans ce qui serait un plant humain et pourquoi pas l'homme est capable sans Dieu de faire quelque chose de bien , ça ne sonne pas ironie a nos oreilles , tournons-nous vers Christ et sa parole qui n'est pas périmée comme dise certain de nos profs qui se dise encore conducteur et berger (pasteur du troupeau de Christ ) petit indice Marie c'est faite dire que ce Jésus est celui qui apportera la controverse et révélera les pensées des cœurs... n'oublions pas que Jésus qui est s'uppossément notre Seigneur et Sauveur nous à parler de la fin des temps et cela pour nous r'appeler que je ne pense pas avoir entendu parler de cela, mais plutôt d'union, voyon répléchissont tous sérieusement a la question, mais prenons le temps de regarder honnêtement ce que nous dissone être important (les écrits de Dieu pour son peuple réveillons nous du moins je pense que je le suis , il nous dit de l'attendre de pied ferme, soyer bénie de Dieu mes frères en Christ tenez bon il arrive!!!!