Il me semble qu'il faut prendre à la lettre ces versets, mais... dans le contexte.
Le contexte, c'est la non confiscation de Jésus. Il n'appartient pas un groupe, à son groupe, à ses disciples. C'est la générosité de la bonté (le verre d'eau offert), notamment envers un disciple.
Pour
ceux qui serait tentés par la confiscation, le refus de l'hospitalité
de la bonté, alors là, il faut bien se tenir. On ne peut confisquer la
bonté qu'à condition d'être irréprochables. Et si on ne l'est pas ?
Alors, il faut se mutiler.
Comment,
c'est insensé ?! Oui, c'est insensé. Du coup, la confiscation de la
bonté est impraticable, est impossible. Du coup, l'hospitalité à la
générosité d'autrui est un impératif.
La
force de l'impératif, pour les disciples, de cette hospitalité de la
bonté, d'où qu'elle vienne repose sur son anti-thèse, l'amputation. Tu
ne veux pas être amputé, et à juste titre, alors, ne confisque pas
Jésus, ne referme pas le groupe de Jésus à ceux qui seraient de son
groupe, car qui fait un miracle en son nom ne peut pas immédiatement
après mal parler de lui.
En
revanche, ils parlent mal de lui ceux qui confisquent Jésus mais sont
objet de scandale à ne pas lui être fidèles en toute chose. Mieux
vaudrait pour eux qu'on leur attache un meule au cou.
Voilà ce que je comprends de ces versets.
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