Honte au service com et peut-être à la Présidence de l'Église catholique en France. Ce extrait d'entretien de J.-M. Sauvé délivre un satisfecit. C'est bon, c'est fait, c'est derrière nous, on en est sorti.
Et c'est repris en boucle par tous ceux qui en ont assez que l'on parle mal de l'Eglise, mais que cela n'effraie pas que les victimes soient une fois encore invisibilisées.
On peut dire le chemin parcouru, mais on ne peut à ce moment précis pas taire ce qu'il reste à faire, couper les propos. On découvre presque chaque mois un immense pan de pourriture. Aujourd'hui, l'épicentre, c'est l'enseignement catholique.
Quelques propos hors contexte, c'est de la manipulation, du mensonge.
Le chemin est encore long, très. Parce que d'une part, de nouveaux crimes et délits sont perpétrés. Ce qui a changé, c'est qu'il n'est plus vraiment possible de dissimuler, ou du moins de dissimuler des décennies.
D'autre part, les mentalités n'ont pas changé dans une grande partie de l'épiscopat, du clergé et des laïcs. Ainsi les affaires de nominations à Toulouse, Angers, Strasbourg et Marseille ses derniers moins.
Enfin, le cléricalisme, cette sacralisation des clercs, par eux-mêmes et par nombres de laïcs, n'est pas renversé. La conception d'une institution inégalitaire comme le revendiquait pour elle l'Eglise au XIXe est revendiquée par ces clercs et laïcs. C'est en outre anti-démocratique. Mais cqfd, l'Eglise n'est pas une démocratie.
PS : sur le site de la CEF on a un moment plus long de l'entretien de JMS. Il n'est pas daté. Ils pourrait dater de la remise du dossier il y a quatre ans.
1. Il sonne bien différemment de l'extrait, notamment avec les derniers mots. Ce qui s'est passé est dégueulasse. Et ce qui s'est passé, ce sont les crimes, le silence qui les couvre, le cléricalisme qui orchestre le tout.
2. Si l'entretien a quatre ans, il manifeste encore plus le mensonge. Puisqu'on dit qu'il y a quatre ans, c'était déjà magnifique, cette "marche en avant", et témoigne que l'on a depuis rien de plus à dire... parce que l'on a fondamentalement rien fait de plus.
1. Il sonne bien différemment de l'extrait, notamment avec les derniers mots. Ce qui s'est passé est dégueulasse. Et ce qui s'est passé, ce sont les crimes, le silence qui les couvre, le cléricalisme qui orchestre le tout.
2. Si l'entretien a quatre ans, il manifeste encore plus le mensonge. Puisqu'on dit qu'il y a quatre ans, c'était déjà magnifique, cette "marche en avant", et témoigne que l'on a depuis rien de plus à dire... parce que l'on a fondamentalement rien fait de plus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire