Matthieu ne raconte pas la Pentecôte. Mais la diversité des peuples venant à Jérusalem (Mt 2, 1-12) et comprenant les merveilles de Dieu chacun dans sa langue, il connaît.
Venus d'Orient,
orient archaïque,
là où le soleil s'est levé au matin du monde,
là où l'on situe le Jardin des Délices, nostalgie d'un bonheur que l'on croit perdu mais qui est promesse,
là où Abraham est né avant de partir pour l'occidentale terre promise,
des mages s'inclinent
devant la promesse d'avenir,
devant la promesse d'avenir,
à l'ouest, là où la lumière dure si longtemps, toujours.
Une des plus anciennes représentations de l'épiphanie, Catacombe de Priscille, Rome, début 3ème siècle.
Les hommes de Babel aussi semblaient "désorientés", mais sans réel but... Les mages, comme les hommes et les femmes de Pentecôte, une sorte "d'anti Babel" ?
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