Lorsque les œuvres ne peuvent pas être décrochées aisément (vitraux, mosaïques, fresques, etc.), je crois que j'opterais pour une forme de détérioration, par exemple un voile noir peint sur l’œuvre. Il faut que l'on voie le mal fait dans l'Eglise. Il est hors de question de le dissimuler, de l'oublier, de tourner la page.
Ou
bien, peintre par dessus, tout en laissant dépasser l’œuvre des
criminels, la photo mémorielle de la statue de l'enfant qui pleure.
Une
église balafrée c'est une manière de ne pas nier le mal des prédateurs
et ceux qui les ont couverts. Une façon de ne pas mettre la poussière sous le tapis, comme si de rien n'était. C'est la béance, le gouffre du mal qui
doit remplacer les joyeuses (!) couleurs de Rupnik ou Ribes.
On a fait ça
dans l'Eglise. L'Eglise a fait ça. Les victimes ont subi cela. Elles
sont aussi l'Eglise de sorte que l'on peut aller jusqu'à dire, l'Eglise a
vécu, a subi cela.
On représente le crucifié. On représente le mal. Et c'est le corps du Christ qui a été violé parce que ce qu'ils ont fait à ces petits qui sont les siens, c'est à lui qu'ils l'ont fait.
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